366 milesker!

2008/01/22

La Fondation Manu Robles-Arangiz souhaite remercier les 366 personnes qui par l'adresse txetxaskatu@yahoo.com ont montré leur solidarité à Txetx à l'occasion de sa garde à vue puis de sa libération. A toutes et tous notre plus sincère remerciement. Milesker!

Signatures

 

 

" Il ne faut pas tomber dans le piège... " (Sudouest)

Jacou Morio et Jean-Noël Etcheverry ("Txetx") ont donc été relâchés vendredi soir, sans charge, après trois jours de garde à vue au commissariat de Bayonne et une audition de la juge antiterroriste Marie-Antoinette Houyvet. La magistrate les a interrogés au cours de la nuit de jeudi à vendredi.

Lors d'une conférence donnée samedi matin dans les locaux de la Fondation Robles Aranguiz où il travaille à Bayonne, Jean-Noël Etcheverry a évoqué la perquisition de son domicile (la police a conservé son portable et son ordinateur), les conditions de la garde à vue et la teneur des interrogatoires. Ceux-ci a-t-il indiqué découlaient de propos qu'aurait tenus le militant occitaniste Robert Arricau, qui fut interpellé peu après l'arrestation (le 3 octobre 2004) d'un couple de dirigeants d'ETA à Salies-de-Béarn, dans un gîte appartenant à un membre de sa famille.

"Un piège". Robert Arricau aurait déclaré avoir été en contact, dans les années 96- 97 avec Jean-Noel Etcheverry, lors de réunions du mouvement Gazteriak au cours desquelles ce dernier aurait mis le militant béarnais en contact avec des clandestins d'ETA, qu'il lui demandait de transporter d'un lieu à l'autre? Ce dont s'est vigoureusement défendu Jean-Noël Etcheverry.

" Pourquoi nous avoir interpellés quatre ans après ces déclarations ? Pourquoi nous avoir maintenus trois jours en garde à vue ? " s'est-il interrogé en notant au passage que le comportement des policiers avait été correct. " Il y a un piège dans lequel on veut nous enfermer. On ne veut pas tomber dans ce piège qui consisterait à nous faire plonger dans la violence. Dans le climat que l'on connaît actuellement, en dépit du sentiment de révolte et d'injustice que ressentent beaucoup de militants basques, nous ne devons pas renoncer aux méthodes démocratiques " a-t-il conclu, non sans préciser avoir demandé une confrontation avec Robert Arriau. Il a également remercié toutes les personnes qui lui ont manifesté leur soutien (y compris des sansdwiches), de même qu'à Jacou Morio.